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La Fille du Vent | |
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Après maintes années au château de Versailles, Je me suis évadé, découvrant La Discrète; Mais je ne suis qu'un nain, et le soir en cachette, Je rêvais de marins, de canons, de bataille ... Un soir au coin du feu, j'entendis des discours; Il s'agissait pour eux de voyages au long cours. Je ne fus pas très long à me joindre au voyage, Délaissant pour de bon, Kheops, chat d'un autre âge ! |
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Notre première étape se fit à Saint Mary, Partageant nos agapes au coeur des îles Scilly, Des Homards, crabes et vins, on se remplit la panse Et au petit matin certains rentrèrent en France. |
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Nous partons vers le nord, montant la mer d'Irlande, Je mets le nez dehors, mais que la mer est grande ! Une fois à l'île de Man, je fis le tour des ruines, Paysages merveilleux, admirés sous la bruine. |
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Par un canal l'Ecosse nous avons traversé, D'écluse en écluse, il a fallu avancer, En dépit de mes efforts et du whisky bu, Le monstre du Loch Ness, je n'ai pas aperçu. |
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Au rythme du canal, nous avions bien le temps, D'une belle couche de peinture, recouvrir mes vêtements; Armé d'un pinceau, c'est Brice qui s'en est chargé, Que je me trouve beau, dans ma nouvelle livrée ! |
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Paturages, prés et prairies, que de la verdure ... Après avoir affronté la mer, je revis, Enfin dans mon élément à nouveau je suis Je gambade et je sautille, pourvu que ça dure. |
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Le premier visiteur, à bord d'La Fille du Vent Ce fut le gars Michel, qui dormait bien souvent. Fallait pas le laisser dans un centre commercial, Les jeunes norvégiennes en perdaient le moral ! |
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Mais c'est qu'ils ont osé, me traîner au glacier, Au coeur de la Norvège, les pieds j'me suis gelé; C'est vrai que de la neige, j'en avais déjà vu, Mais pour m'y faire marcher, c'est qu'ils avaient trop bu. |
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Heureusement pour moi, quelques minutes après, J'ai pu me réchauffer avec des copains. Posés sur l'étagère, au fond de leur magasin Ils m'ont pris pour le roi parce que je voyageais. |
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De Norvège en Islande, je ne suis pas sorti, Attendant l'arrivée comme un garçon poli; Mais à peine débarqué, je retournais marcher, Je vous laisse deviner, encore sur des glaciers. |
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Si je devais narrer la tempête d'Islande, C'est pour un Marseillais que vous me prendriez. Mais à peine arrivés dans les pubs d'Irlande, Des pintes en quantité, nous en avons trouvées. |
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Bravant les kilomètres, traversant les montagnes Nos parents arrivèrent jusqu'au fond de l'Espagne Les régates royales, la baie de Bayona, Pimientos de Padron, de tout on se gava. |
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Et pour la première fois, à boire on me donna, Pascale, Armelle, Padoue, merci pour la fiesta. Ce n'était pas de l'eau, comme boivent mes skippers, Mais bien du bon vino, on r'connait les experts. |
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Et toujours plus au sud, il commence à faire beau, Le portugais c'est rude, mais avec du Porto, Quand on en a besoin, on sait se faire comprendre : On parle avec les mains, c'est facile à apprendre. |
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Deux visiteurs d'un coup, féminines de surcroît, Je me réveille tout fou, dans vos bras je me vois. Mais Caro et Marion, on ne se verra pas, Prisonnier pour de bon, je ne sortirai pas. |
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 Cap Vert |
Et toujours plus au sud, arriva le cap Vert Au beau milieu de l'île, se trouve un vrai désert, Pour se rehydrater, nous bûmes quelques chopines, Notre nouvelle maison ce fut le Blue Marlin |
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Traverser l'Atlantique, mais vous n'y pensez pas, Car lui c'est un géant, et je ne suis qu'un nain, Fort heureusement pour moi, c'est Alex et Thomas Qui prirent les choses en main, en tant que bon marins. |
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